Les écrits de Doul Chaman

L’étymologie du mot  Ennéagramme  prend ses racines dans le grec ancien, avec les mots  ennea  (le chiffre neuf) et  gramma  (signe écrit, dessin), et que l’on peut donc traduire par : figure à 9 points. L'ennéagramme est un outil de développement personnel et un vecteur de paix majeur. C'est un outil qui s'utilise dans l'échange : discuter de ses perceptions, ses interprétations, ses hésitations etc. autour de l'ennéagramme et de son utilisation dans notre développement personnel. La force de l'ennéagramme fait aussi la difficulté des échanges : il rentre tellement loin dans l'intimité que les  échanges ne peuvent se faire que dans un cadre sécurisé, bienveillant.

L'esprit fluctue sans cesse comme une bulle . Si on entraîne l'esprit, il devient possible de le transformer. C'est pourquoi il est important de cultiver et d'entretenir des émotions positives telles que l'amour, la bienveillance, la compassion, l'ouverture et la sagesse, nées en contact de la vérité . Chacun développe de manière spécifique le potentiel de son esprit. Les Ecritures nous disent qu'il y a 84000 milles portes pour entrer dans la doctrine de la délivrance.

La poésie, c'est la beauté revenue vers nous. Christian Bobin Photo de Noell Oszvald

L'accumulation d'un temps de pratique significatif est nécessaire pour rectifier les habitudes négatives et les remplacer par des attitudes justes aux trois niveaux du Corps, de la Parole et de l'Esprit. Une fois trouvée l'harmonie intérieure, la méditation permet de se familiariser avec la nature subtile de l'esprit. Cette présence éveillée, que l'on découvre au plus profond de ses pensées, tel est l'objet de l'attention formant la base de la paix intérieure véritable, ou shamata , qui naît de la contemplation.

Le bonheur n'est pas le fruit de la paix, le bonheur c'est la paix même. Alain

Quand on touche la terre on s'en occupe. Nous recevons une énergie solide et inclusive. La terre nous embrasse et nous aide à transformer notre ignorance, la souffrance et le désespoir. Où que nous sommes, nous pouvons nous incliner pour recevoir son énergie de stabilité et d'intrépidité. Photo de Noell Oszvald

"...Si dans le cas de l’intelligence cognitive, il s’agit de penser, dans le cas de l’intelligence émotionnelle de sentir. Dans le cas de l’intelligence spirituelle, il s’agirait d’ être . Etre pleinement qui nous-sommes, c’est-à-dire des hommes et des femmes inscrivant leurs actes et leur vie dans quelque chose de plus vaste qu’eux (que l’on peut appeler suivant ses croyances l’univers, la nature, Dieu ou la vie) et dotés de la capacité de se mettre à l’écoute d’autres « sources d’inspiration et de compréhension» du monde et des lois du vivant." Photo de Olivier Follmi. Txt extrait du blog : leadership-eclaire.fr

Guider l'individu dans la connaissance de soi, lui faire découvrir son origine céleste et lui faire prendre conscience de ses pouvoirs et de ses capacités. L'Homme est un résumé de la création. Il a en lui toute la mémoire du monde, les archives de l'univers.

« Si vous fuyez la solitude, vous ne la comprendrez jamais. Si vous comprenez la solitude et que vous allez au-delà, vous vous apercevrez que vous n’avez plus besoin de fuir, plus besoin d’être gratifié ni d’être diverti. Votre esprit connaîtra alors une richesse que rien ne saura corrompre, ni détruire. »  Jiddu Krishnamurti

On s'en va vers ce dont on a rêvé, et on rêve de ce dont on est maintes fois revenu. Le paysage intérieur précède ceux que l'on traverse. Le chez soi le plus cher de ses propres lointains.

La Nature n'est ni bonne, ni mauvaise, c'est la Loi. Le contraire de l'Amour, c'est la peur. La seule prospérité durable est la prospérité partagée. Un monde où le vivant a du respect pour le vivant. #lakotas #sioux @mauricerebeix

Il faut de la simplicité et de la vérité pour reconnaître sa fragilité et l'assumer ; il faut de la simplicité et de la vérité pour oser se construire et renaître au quotidien ; et avancer pleinement, à sa mesure, sur son propre chemin de vie.

Être moins préoccupé par les affaires de cette vie signifie garder un esprit vaste et stable face aux aléas de l'existence.

L'homme refuse de consentir à son humanité et pense devoir échapper à ses limites : corps (sexué), temps (compté), mort (inéluctable). Pourtant ces limites, frustrantes à bien des égards, sont le lieu même de la condition de la liberté. Tugdual Derville La mortalité est le cachet même de l'humanité. HA

La parole sage s’apparente à la braise que tu animeras en remuant, que tu attiseras en soufflant. Tu pourrais alors tirer les bienfaits de ce feu métaphorique, lumière et chaleur. La guérison de notre société doit s'effectuer de concert avec la guérison de notre lien personnel et élémentaire avec le monde phénoménal. Chögyam Trungpa

Grandir en tant qu'être humain, c'est chercher à faire progresser le niveau de bienveillance et d'humanité envers autrui. Confucius Nous sommes déterminés à nous améliorer sans cesse, à augmenter le meilleur de nous-même.

"On a détruit la beauté du monde en voulant la comprendre, on a disséqué la raison des choses, on a morcelé la science globale et intuitive des Anciens. Comment s'étonner dans ces conditions que si peu atteignent aux merveilles de l'univers" Zhuangzi - Tchouang-tseu Toi voyageur ne te laisse pas déposséder de tes forces vives, ne te laisse pas détrousser de tes richesses intérieures, ne te détourne pas de la Voie. C'est la sagesse toute belle qui accourt vers toi et depuis toujours te tend les bras.

Notre société souffre de l'oubli du Grand Rêve, cette grande Toile invisible qui relie toutes choses entre elles pour former l'univers. Il arrive que la conscience individuelle se fonde dans une intelligence plus grande, un espace dans lequel toute forme de vie semble reliée, et dans lequel il semble possible d'interagir.

"Un être humain est une partie du tout que nous appelons l'univers, une partie limitée par l'espace et le temps. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions, comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison, en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté." Albert Einstein

Les grandes directions cosmiques sont inséparables des étapes de notre vie. De la naissance à la mort, tout être va vers les points cardinaux selon le cycle suivant : - A l’est, nous naissons - A l’ouest, nous nous affirmons, nous méditons, nous nous purifions - Au nord, ce qui est virtuel devient réel : nous nous accomplissons - A l’intersection des quatre directions, alors que nous nous dirigeons vers le sud, nous rencontrons les autres. Nous devons alors nous offrir à eux, et partager ce que nous avons acquis à l’est, à l’ouest et au nord. - Au sud, notre âme se sépare de notre corps. - Puis, avec tous ses acquis, l’esprit va vers l’est pour renaître en une nouvelle génération. Tel est le cycle éternel . Sa forme contient à la fois la croix et le cercle.

Le taoïsme ne prêche pas l’insouciance mais l’engagement total des êtres dans la vie. Dans son expression la plus simple, wou-wei c’est la politique du naturel, du respect de la vie, de la largeur d’esprit par quoi on évite les frictions et leurs suites inévitables. C’est aussi la doctrine du détachement, de la tolérance intuitive, de la souplesse, en l’occurrence du moi, de l’ego, puisque c’est lui qui provoque l’égo-ïsme et la dissension. Notre mode d’action est habituellement basé sur l’activité incessante et souvent fiévreuse du mental qui se complaît dans les désirs, les rêveries et les ressassements stériles des problèmes créés par les préoccupations de l’ego. L’action issue du wou-wei ne s’entoure ni de buts ni de mobiles. Elle « se déroule autour d’un centre immobile », autrement dit elle est en conformité avec le Tao. L’attitude du s

"Et le silence vint, comme un cataplasme, soulager les meurtrissures du bruit. " O. Holmes

Alors que la nature (le monde physique) est fondamentalement universelle (les mêmes atomes fondent l'ensemble de l'univers, les mêmes lois et déterminismes fixent et s'appliquent à l'humain et au non humain), la culture différencie elle l'humain du non humain, mais également les sociétés humaines entre elles. Le  naturalisme , dit Philippe Descola, c’est « simplement la croyance que la nature existe, autrement dit que certaines entités doivent leur existence et leur développement à un principe étranger aux effets de la volonté humaine. Le travail de Descola est d’inspiration structuraliste, et il cherche à dégager dans la mosaïque des cultures humaines de grands ensembles qui rendent compte des différentes manières de penser notre relation aux non-humains. Ce sont les fameuses ontologies : le naturalisme, l’animisme, le totémisme et l’analogisme.