Extraits 1 / J'aime le jour car il finit (2012)

J’incarne cette méchanceté inoffensive qui condamne le monde à rester tel qu’il est.

Très jeune, j’étais accablé par la vacuité de l’existence. J’étais trop jeune pour savoir comment en souffrir. J’étais trop jeune pour en apprécier la réalité.

Un jour, englouti dans un rêve. Un autre, debout à la fenêtre. Tu retiens tes larmes puis tu t’éclabousses.

Les convoyeurs de sentiments sont épuisés.

L’art de vieillir ne s’apprend pas, l’art de périr : oui !

Parfois, on se sert trop fort.

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